Dans le cadre du développement d’un groupe de sites web appartenant à une même entreprise qui a plusieurs « axes » d’activités, nous sommes tombés face à une problématique lors du choix des noms de domaine.
Fallait-il opter pour un sous-domaine ou pour un sous répertoire pour les sous-sites ?
Quelle est la meilleure option pour avoir un bon référencement ? Quelles sont les réponses de Google sur la question ?
Afin de répondre à ces questions, nous avons dû plonger dans les considérations techniques du SEO que nous avons dû prendre en compte et décider des cas où il est le plus judicieux de les utiliser.
Dans ce qui suit notre recommandation livrée au client.

Comprendre les sous-domaines et les sous-répertoires
Avant de se prononcer sur le choix du format à considérer, rappelons d'abord la différence technique entre les sous-domaines et les sous-répertoires.
Un sous-domaine est un élément enfant du domaine parent. Il est parfois utilisé dans notre cas, à héberger les sites dédiés à chacun des sous activités de l’organisation.
Sous-domaine : activite1.notredomaine.com
Sous-répertoire : https://www.notredomaine/activite1
Notez que dans l'exemple du sous-répertoire (également appelé sous-dossier), l'élément /activite1/ se trouve dans le domaine principal. Il fait partie du site principal notredomaine.com comme toutes les autres pages du même site.
Le sous-domaine quant à lui, se situe en dehors du domaine principal.
La structure du site a un impact sur les performances de recherche organiques
En effet, opter pour un sous-domaine au lieu d’un sous-répertoire pour une section de votre activité risque de freiner votre croissance. Cependant, dans certains cas, il est logique d'héberger votre site dans un sous-domaine.
Ainsi, il dépend vraiment de vos choix stratégiques. Pour ça, décortiquons ensemble les différents scénarios d'utilisation et la manière dont ils peuvent avoir un impact sur les performances organiques de votre site :
Google traite les sous-domaines comme des entités distinctes de votre domaine principal, et ce parce que généralement les sous-domaines présentent des contenus différents qui ne sont pas vraiment associables au site principal. Dans certains cas particuliers les sous-domaines du domaine principal sont carrément contrôlés par des équipes ou personnes différentes.
Ainsi activite1.notredomaine.com n'est pas considéré comme faisant partie de notredomaine.com, mais comme une entité distincte.
De ce fait, le contenu avec ses précieux avantages, (comme les backlinks hébergés sur un sous-domaine) n'est pas pris en compte par les bots de Google lors du classement de votre domaine principal.
Toutefois, bien que cela ne semble pas être une bonne chose, il est parfois parfaitement logique qu'un sous-domaine soit considéré comme une entité distincte du domaine principal, en particulier lorsqu’ils représentent des entreprises ou des divisions distinctes.
Google explore aussi bien les sous-domaines que les sous-répertoires
John Mueller de Google déclare que : « La recherche sur le web via Google se déroule bien, qu'on utilise des sous-domaines ou des sous-répertoires. »
Ainsi qu’on opte pour un sous-domaine ou d’un sous-répertoire, il n’y aura aucun souci de prise en compte par Google de vos pages.
Alors que reste-t-il à vérifier ?
Pour répondre à cette question, nous devons rappeler que parmi les principaux facteurs de classement de Google on retrouve le contenu et les liens.
Le fait d’héberger les sites des aéroports sur un sous-domaine, aura pour conséquence que leur contenu ainsi que les liens qui pointent vers ces sous-domaines n’aideront pas votre domaine principal à bénéficier d’un meilleur classement et à avoir plus de trafic.
Si le contenu et les liens sont répartis entre un sous-domaine et le domaine principal, « l'autorité » globale de ces deux entités est plus faible que si tout appartenait au domaine principal.
C'est pour cette raison qu’il est courant de constater une augmentation de la visibilité et du trafic organiques global en cas de migration de sous-domaines pertinents vers des sous-dossiers du domaine principal.
Et les cas pratiques qui démontrent le gain en « autorité » de sites qui ont fait le choix de changer leurs sous-domaines en sous-répertoires sont nombreux.
Les seuls motifs qui ne vous permettraient pas d’opter pour cette option seraient les suivants :
- Les sous sites seraient développés avec un langage différent de celui de votre site principal
- Vous souhaitez utiliser une plate-forme dédiée plutôt que des sites intégrés
- Un formulaire de devis ou une autre fonctionnalité qui ne peut pas se trouver sur le même serveur que le site principal parce qu'il est écrit dans des langues de codage différentes
Il est clair que beaucoup de confusion persiste sur la question de savoir si les sous-domaines sont bénéfiques ou non à vos efforts de référencement. Une grande partie des membres de la communauté SEO s'accorde à dire que lorsqu’on ne fait pas face à des restrictions techniques ou des restrictions légales / administratives, il est préférable d'héberger son contenu dans un sous-répertoire plutôt que dans un sous-domaine.